La France compte 11.000 auto écoles, employant 25 salariés enseignant et personnel administratif. L'épreuve du code de la route est le premier examen en France avec 1,44 million de candidats l'an dernier pour un taux de réussite de 71,5 %. Le gouvernement a officiellement lancé le nouveau code de la route le 2 mai 2016, une première depuis 1998.
L'épreuve collective va être remplacée petit à petit par une épreuve individuelle devant un ordinateur.
Le code, ou épreuve théorique générale, comme nous le connaissons actuellement va changer. La base de questions et d'images va être renouvelée et répondront à de nouveaux thèmes, listés plus bas.
Le nouvel examen du code de la route abordera de nouveaux thèmes comme, par exemple, les gestes de premiers secours, les nouvelles technologies comme les appels d’urgences ou encore le fonctionnement d’une boîte automatique.
Chaque série comportera toujours 40 questions et il faudra réaliser un score de 35 bonnes réponses comme sur l’ancien pour réussir son examen du code de la route. 4 questions en vidéo seront diffusées dans chaque série. Une question portera sur le comportement face à un accident et une autre question sera sur les remontées de files des motards.
Une délégation progressive de l'examen à des opérateurs privés agréés pour diminuer le délai d’obtention du permis de conduite
Depuis juin 2016, le Ministère de l'Intérieur autorise certains centres privés à gérer l'épreuve théorique générale. Parmi les premiers on trouve Dekra, SGS et La Poste.
Le temps d’attente avant d’obtenir une date de passage à l'épreuve du code de la route va diminuer puisqu’il dépend actuellement d’un système basé sur le nombre de places attribué à chaque auto-école. Ces quotas vont disparaître et un plus grand nombre de centres d’examen devrait être d’ici là opérationnel, grâce à l’arrivée de ces opérateurs privés.
Les 10 nouveaux thèmes du Code de la route
Vous trouverez ci-dessous la liste des 10 nouveaux thèmes organisés en 9 familles :
En référence aux travaux de Pierre Bourdieu sur le capital social (et l'habitus), d'aucuns en viennent à parler de capital de mobilité (et d'«habitus mobilitaire»). Un tel capital ne repose pas seulement sur la possession de moyens de transport individuels ou l'accès à des moyens de transport collectifs, mais sur des compétences et des savoir-faire.
La capacité de se déplacer, autrement dit la mobilité, constitue un réel capital. La Communauté d’Agglomération du Pays de Grasse s’engage valorise les ressources individuelles et collectives du territoire.
Institut pour la Ville en mouvement
Résumé : Parce que les mobilités ne sont pas qu’une question de transport mais un sujet de société, c’est toute la société qu’il faut observer pour innover
IVM: recherches et actions internationales, solutions innovantes, partage des connaissances
Liens : www.ville-en-mouvement.com